• OMI ABI ORTI AHRI

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    (écris au Soudan, pendant la galère et après les cours d'arabe d'Alex)

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    OMI ABI ORTI AHRI,


    Celle-ci est pour ma Family,


    Ceux avec qui s'est fait ma Vie,


    De ma naissance à aujourd'hui,


    A Toi Maman OMI Odile,


    Ma première Femme première idylle,


    Ma base mon Nord mon Sud mon Ile,


    L'axe de départ d'une Vie sans fil,


    A Toi Papa ABI Philippe,


    Le courage la force et les tripes,


    Mon Est mon Ouest lors de mes trips,


    Tu m'as appris qu'il faut qu'j'm'aggripe,


    A Toi ma Sœur ORTI Lydie,


    L'aînée, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Perle">la Perle</st1:PersonName> de notre fratrie,


    Très décidé très forte aussi,


    Celle qui toujours nous a uni,


    Toi mon Frère AHRI Jérémie,


    Toi Roi d'une sagesse infinie,


    Nous protéger t'as réussi,


    Mais faut qu'tu penses à Toi aussi,


    A Toi mon Frère AHRI Vincent,


    Le dernier qu'en prend plein les dents,


    J'suis Fier quand je te vois maintenant,


    De voir qu'tu es devenu un Grand,

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    Ces quelques vers sont pour mon sang,


    Déversés en de durs instants,


    Et si j'ai pu tenir le coup,


    C'est en grande partie grâce à Vous,


    Même si ça parait évident,


    Que Vous l'savez pertinemment,


    Laissez moi juste Vous l'dire quand même,


    A Toi ma Famille JE T'AIME


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  • Je vois 25

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    25ans

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    Je vois qu'aujourd'hui j'ai un ¼ de siècle. Je revois ces 25 années , certains disent que c'est les plus belles. Je vois que c'est vrai qu'elles ont été sensationnelles, mais que j'espère que les 25 prochaines le seront tout autant puisque je vois que maintenant c'est définitivement moi qui en tiens le volant.


    Je vois que j'ai le contrôle. Je vois que je suis prêt.


    Je revois mon enfance entourés de ma grande sœur, de mon grand frère et de mon petit frère. Je nous revois nous battre sans nous faire le moindre cadeau, comme ce jour où je t'es trainé par les cheveux sur le carrelage Lydie, comme ces innombrables bastons avec toi Jérémie où des fois on n'hésitaient pas à y aller à grands coups de poings, comme toutes ces fois où j'ai abusé de ma force sur toi Vincent (le coup du marteau j'avais pas forcément démérité). Je nous revois jouer et rigoler ensemble comme ces fois où on jouaient aux playmobile dans le jardin, comme ces fois où on jouaient aux petites voitures et où vous me reprochiez de tout le temps faire des allés et retours, comme ces fois où on allait chercher l'échelle dans la cave pour atteindre le salon et regarder les dessins animés du mercredi matin parce que maman le fermait à clef, comme ces courses de vélo qu'on faisaient dans le jardin avec un bout de carton accroché entre les rayons de la roue pour ça fasse style qu'on avaient une moto, comme ces paris débiles qu'on se lançaient sur le portique, comme ces parties de guerre qu'on faisaient dans les champs de tournesol et que quand on en ressortaient on se grattaient de partout, comme ces parties de Nerf à travers chaque recoin de la maison, comme ces veilles  noël où on mettaient nos matelas dans la salle de jeu et qu'on passaient la nuit à parler de mille et une chose en attendant le matin... Je nous revois construire et créer comme cette fois où on avait organisé un dîner aux chandelles pour Papa et Maman, que c'était Vincent qui faisait le service avec son tablier Agrigel rentré dans le pantalon et que Lydie faisait la cuisine (je me souviens plus ce qu'on faisait Jérémie ;), comme ces fois où on transportait le bois en disant des conneries pour rendre ça un peu moins chiant, comme ces fois où on faisaient le jardin ou le potager, même si c'est vrai que ça il fallait quand même nous forcer. Je nous revois dans plein de situations et je me rappelle comme on était bien, je vois que si c'est les meilleurs années de la Vie , c'est peut-être parce que tout ces moments on les vit à 100% sans savoir qu'ils auront une fin et qu'une fois qu'on en a conscience, ils sont déjà fini. Je regrette rien et je vois que je bénis le ciel de Vous avoir.


    Je vois que je bénis le ciel d'avoir ceux qui Nous ont permis tous ces moments, ceux sans qui rien n'aurait été possible s'ils ne s'étaient pas un jour Aimer. Je vois que l'enfance que j'ai eu, le jour où ce sera Moi qui deviendrait Papa, le jour où j'aurais trouvé La Maman, je ferais de mon mieux pour l'offrir à mes propres Enfants. Maman, Papa, Vous avez été parfaits et si un jour je Vous arrive ne serait-ce qu'à la cheville, je pourrais m'estimer heureux. Pourtant, je vois qu'ça pas dû être facile entre nos disputes (je vais pas revenir dessus), entre le coup où je me suis fais embarquer pas la police allemande, entre mon attirance et mon goût pour une drogue douce, entre mes gamineries et mes caprices qu'il a fallu que je traverse pour comprendre la Vie, j'en passe et des meilleurs. Je vois que je Vous tire mon chapeau et que je Vous lève mon verre bien bien haut ce soir. Je vois que j'ai une dette éternelle envers Vous et que c'est la Vie que ce genre de dette on ne puisse jamais les rembourser, on ne peut qu'en donner autant à notre tour, une fois qu'on a trouvé nos éléments. S'il y a bien un don gratuit, c'est celui de la Vie, c'est celui que Vous m'avez fais et je Vous en remercierai jamais assez. Soyez bénis !


    Je revois dans ce contexte tout ce chemin parcouru, entre les sports où je me défoulais, et l'école où j'en faisait autant, entre le coup où ma prof de CP me terrorisait que j'en venais à planquer mon livre de lecture sous le canapé : ironie du sort quand je vois qu'aujourd'hui , pour moi, écrire correspond à respirer. J'me revois binoclar à l'école, la première fois que je me suis coiffé pour y aller, c'était pour la rentrée de 6ème. Je vois que finalement mon apparence j'm'en suis toujours un peu foutu : bon, j'ai été ado, mais ç'aurait pu être pire (n'est-ce pas Toi qui te tartinait la tronche au biactol 3 fois par jour). Je vois qu'j'ai pas eu de succès auprès des femmes avant un âge un peu avancé et je vois qu'tant mieux, c'est toujours ça comme temps de gagné. Je revois mes études et mes formations : tu t'souviens Papa qu'un jour je t'ai demandé le diplôme qu'il fallait avoir pour devenir écrivain, je vois aujourd'hui qu'c'est pas un diplôme qu'il faut, juste un fil conducteur entre la tête, le cœur et la main (voire même avec les corolès aussi). Je revois le lycée où j'ai acquis des connaissances en économie, communication et droit (ça m'sert bien pour comprendre le monde aujourd'hui),mon bafa, les pompiers, jusqu'à mon école d'infirmier où j'ai bien failli finir major. Je vois que ça reflète bien mon caractère d'ailleurs d'avoir fini second à un point de la majoration, je vois que j'ai jamais eu un tempérament de leader, mais que j'ai toujours été un très bon lieutenant. Je vois que j'ai eu la chance de toujours inspirer du respect, pourtant tellement timide, je l'ai jamais forcé, j'ai jamais eu d'ennemi, je vois qu'j'ai tout le temps l'impression de voir quelqu'un comme un potentiel ami (je vois qu'c'est une qualité même si des fois il faut morfler).


    Et des Amis, des Saddikis, je vois que j'en ai eu beaucoup et que j'en ai encore beaucoup aujourd'hui. En commençant par ce gamin de la maternelle dont je me souviens plus du nom, y a eu Clément, et puis y a eu Toi Guigui. Je nous revois nous mettre sur la gueule quand t'es arrivé comme un étranger dans le far-west de la cour de récré de la maternelle et je me souviens comme si c'était hier de ce match de foot en CE1, quand un grand de la cour des grands est venu nous piquer notre ballon, que je suis allé le rechercher et que j'ai pris une bonne raclée, je te revois venir m'aider et me sauver alors qu'il m'éclatait la tête sur le gazon, je nous revois bien nous venger et récupérer notre ballon. Je vois que depuis ce jour on s'est jamais séparé, entre ces heures entières perchés sur notre mur, nos beuveries, nos épiceries, nos copines et toutes nos conneries. (et y en a eu ;). Et puis y a toi Kaze, avec toi par contre le courant est passé direct, (pas comme l'autre dont je viens de parler là, qui s'la pétait dans la cour et qu'avait toutes les filles à sa botte) il a quand même fallu du temps avant qu'on en passe beaucoup ensemble, on faisait pas parti du même clan (mais ce n'était qu'une question de temps), faut dire que moi j'en avais aucun. Je me revois invité chez toi pour allé faire du snow, le soir on avait réécris les paroles des badboys de marseille. Je te revois venir me chercher chez moi un jour en 125, je nous revois au bord du Madhé, et je te réentends me demander si je veux faire partie de ton groupe de HipHop, j'nous revois nous serrer la main, une vraie poignée : ferme, franche et forte comme l'est notre Amitié. Ce qui a commencé par un Coup d'Etat a eu un Deklic pour du 90BPM. Toi-même tu sais. Des galères on en a franchi, je crois pouvoir dire qu'on s'en est bien sorti des délires on en a vécu et ça ce n'est rien qu'un début. Et toi Mik, je nous revois dans le train en partant au lycée, où un jour tu t'es foutu de ma gueule parce que j'avais dragué une meuf en lui faisant : « Bonjour mademoiselle, vous auriez l'heure s'il vous plait ? ». Je vois que moi c'qui m'fais rire là dedans, c'est que 9 ans plus tard, j'suis pas plus doué qu'à l'époque. Je te revois Samy, le soir des 18ans de Mik, j'avais prévu de te draguer, et puis finalement on s'est tellement bien entendu qu'on s'est lié d'amitié. Comme toi Rafi, le soir où j't'avais dragué en te racontant la mythologie des constellations que j'inventais (faut dire qu'j'avais un sacré coup dans le nez). Aujourd'hui, t'es une sacrée amie sur qui je sais que je peux compter. Je te revois toi aussi mon Aries SupaDJ, je vois que c'qui m'impressionne chez toi c'est ton ambition, à la place des dents, toi c'est des diamants qui rayent les parquets comme les vinyles. Je revois encore tellement d'amis avec qui j'ai traversé tellement de déconnades, tellement d'épreuves, ... Tellement de gens qui ont partagés ma Vie et à qui je dois d'être celui qu'je suis.


    Je revois Marion, je revois Antoine, je revois Anna. Je vois que ça tiens à rien et qu'on ne sait jamais de quoi sera fait notre chemin.


    Je revois les femmes de ma Vie, de ma première namoureuse à mon dernier échec en passant par la femme de mes rêves. Je vois qu'j'ai eu la chance de la rencontrer.


    Je vois que si y a bien une chose à laquelle je m'attendais pas, c'est que la musique fasse partie de ma Vie et qu'elle y prenne une place aussi importante par-dessus le marché. Je vois qu'il est clair que ce n'aurait jamais été le cas, sans Toi mon frère mais je te l'ai dis plusieurs fois et je te le répète Kaze, elle ne sera jamais ni ma priorité, ni ma profession : c'est à autre chose que j'ai choisi de vouer ma Vie, sache le afin que je ne sois jamais un boulet ni pour Toi ni pour ton Talent. Pourtant, je vois que j'ai moi-même développé cette passion par le biais de la tienne et qu'elle me suivra désormais jusqu'au bout, à ma façon.

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    Voilà, 36 15 code MyLife, je vois que c'est l'impression que ça doit vous faire de lire ça. Alors je vais m'arrêter là. Pourtant je vois que ça fais du bien de faire une sorte d'autothérapie une fois arrivé à un palier de sa Vie, et d'essayer de se remémorer des vieux souvenirs enfouis dans quelques recoins peu utilisés de notre mémoire : j'avais envie de les partager avec Vous pour Vous Vous les rappeliez aussi. Par contre, je sais vraiment pas c'qui m'pousse à balancer ça sur un blog. Peut-être que j'en ai tellement marre de l'hypocrisie, de sa langue de serpent et de sa bouche à pipe que j'ai envie de faire patte blanche.

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    En ce jour, je vais très bien, je viens de travailler 7 semaines en Pédia où j'ai appris plus sur un domaine particulier qu'en toute autre période de ma Vie. D'abord logé chez Madhi, (président et créateur de l'ADR), j'ai ensuite été logé chez Kéno. De là, j'allais à l'hôpital en taxi avec Mustaphar (« 25 ans de taski, jamais un askident »). Depuis le 6/09 je vis dans l'un des apparts dans lequel, avec les bénévoles, nous passerons les prochains mois à venir (On y est bien et on est à 50m de l'hosto et à 100m des bureaux de l'assoc qui seront bientôt prêts). Toujours depuis le 6, je ne suis plus seul : Eléa et Pierre, 2 étudiants en médecine sont arrivés et me remettent dans les rails à une heure où je commençais à m'enrouler dans mon train train habituel et à en oublier que je suis ici avant tout pour réaliser une énième étude de la spiruline que nous nous devons de réaliser avec le plus de fiabilité possible afin d'enfin faire réagir l'OMS à propos de cette plante. Le 7/09, j'ai participé à une table ronde réunissant l'Unicef, l'USAID, l'OMS, ... où nous avons présenté nos projets pour demander les fonds financiers. J'ai été moins catastrophique que d'habitude. Y avait la RTD, j'suis passé à la télé ;)). Après la table ronde, on a été reçu par le ministre de la Santé (sans déconné). Le 8/09, j'ai pour la première fois quitté Djibouti city (avec le boulot, j'avais jamais le temps et même là j'ai dû m'absenter un jour de garde) et ai découvert une partie de ce pays. Il est beau, vraiment très beau, j'ai vu le lac Assal : un lac salé avec une banquise de sel immaculée, je crois le deuxième point le plus bas du monde après la mer morte. J'vois qu'j'ai hâte d'en voir plus. Le 9/09, j'ai trempé pour la première fois mes pieds dans la mer : j'étais pas pressé mais je vois que j'ai apprécié. Madhi, commençait à se dire que c'était une honte pour moi de jamais l'avoir fais. Avec Madhi ça se passe terrible : ce type mériterait un « je vois » à lui tout seul, il est plus bavard que Samy et plus actif que Kevin : un phénomène.


    Et nous voilà, le 10. Je sors d'une garde de nuit et irait me piauter une fois ces quelques lignes rédigées. Dans quelques minutes ça fera 25 ans, jour pour jour, heure pour heure (en comptant le décalage horaire)que je suis sur cette Terre et qu'j'en respire son atmosphère.


    Je suis fier d'être celui qu'je suis et c'est en grande partie à Vous Tous que je le dois, alors à Vous Tous un grand MERCI       BIG UP   A BIENTOT        BIZOUXXX

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    Je revois par où je suis passé, je vois où j'en suis aujourd'hui, je vois les leçons à tirer pour mieux avancer dans la nuit.


    De quoi sera fait mon avenir, ça je ne saurai le dire, mais qui sera à mes côtés , ça je le sais sans hésiter.


    Un ¼ de siècle s'est écoulé, chaque seconde perdue à jamais, et si maintenant je dois tomber, ce sera en toute tranquillité.


    On vient qu'une seule fois sur Terre à Nous de savoir en profiter, pour moi c'est sûr je vais le faire, de chaque graine de mon sablier.


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